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Jour 4 (confinement suite)...

Dernière mise à jour : 27 mars 2020

Résumé des épisodes précédents :

Dans la situation un peu compliquée et étrange que représente le confinement, des problèmes nouveaux et imprévus surgissent. Comment y répondre de manière rationnelle tout en faisant droit aux ressentis, aux sentiments, aux émotions et à l'imagination ? Je décline ici l'usage que vous pouvez faire de CPS : Creative Problem Solving (ou Résolution Creative de Problème).

Je ne sais pas comment ça se passe pour vous ce confinement... moi je trouve déjà le temps long ! Heureusement, je sais que j'avais rendez-vous avec vous pour vous parler de la CONVERGENCE DES IDEES, une fois la DIVERGENCE passée (voir Jour 3).



Vous avez donc dans un premier temps clarifié votre problème. Nous avions pris comme exemple "Du fait du confinement : je ne peux plus travailler comme avant". Nous avons émis le plus grand nombre d'idées possibles porteuses de solutions (jour 3). C'est la phase de divergence. Toutes les idées ne se valent pas. Certaines doivent être approfondies, d'autres éliminées (ou reportée à une date ultérieure), d'autres encore peuvent être combinées entre elles pour former un seule et même idée. C'est la PHASE DE CONVERGENCE.


Mal menée, cette étape peut générer l'impression que l'étape précédente (DIVERGENCE) n'était qu'un doux délire, un défoulement inutile. L'étape de convergence peut être assimilée, à tort, à un retour à la raison. Or il ne s'agit pas du tout de cela. Pour faire converger des idées, pour les sélectionner, il faut aussi de l'imagination.


Pour éviter un retour du rationnel (parfois irrationnel) et l'enfermement dans des schémas pré-construits qui va freiner l'innovation dans la solution, ou pire le retour au problème, nous utilisons des CRITERES. Ces critères dépendent complètement de la situation à traiter. Assez fréquemment, mais pas toujours, on peut retenir ceux-ci :

- faisabilité (technique par exemple) ;

- originalité (l'idée diffère-t-elle de ce que l'on fait d'habitude) ;

- pertinence (l'idée traite-t-elle le problème ?)


Vous pouvez utiliser des indicateurs (critères) bien connus des entreprises : le SMART par exemple vous permettant d'évaluer si l'idée émise est Spécifique, Mesurable, Acceptable, Réaliste, Temporellement définie.


D'autres indicateurs sont possibles :

La matrice de Veitch


ou bien encore un examen idée par idée comme celui-ci :


ou encore dans un autre ordre



Adaptez vos critères à vos besoins, mixez ces différentes possibilités, ajoutez en d'autres issues de vos pratiques professionnelles, mais CRITERIEZ LES IDEES pour les choisir.


Affectez ensuite une note à chaque idée. Classez-les dans l'ordre d'importance (celle qui a obtenu la meilleure note, en haut !).


Restez objectif et neutre. Il est possible qu'en appliquant une ou plusieurs de ces grilles, l'idée qui reste soit la moins séduisante, que finalement vous ne l'aimiez pas, alors que tout vous dit que c'est cela qu'il faut faire pour résoudre votre problème. Ecoutez-vous ! qu'est ce qui se passe ? Arrêtez votre dialogue interne. Suspendez un instant votre jugement... Adoptez une position désintéressée, neutre, extérieure. Observez vos ressentis et vos sentiments comme s'ils étaient ceux de quelqu'un d'autre. Respirez... et aménagez les idées jusqu'à ce qu'elles vous conviennent et que vous en soyez satisfait intérieurement.


Tant que vous n'avez pas de tranquillité d'esprit, je dirai même de joie intérieure devant l'idée retenue, c'est qu'elle est perfectionnable.


Ensuite nous passerons à l'étape de la mise en œuvre.





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